Carte d’identité
Lieu (commune, département)

Baâlons (Ardennes)

Surface (en ha)

100 ha, dont 65 ha de prairies

Nombre de personnes

1 personne à temps complet et aide familiale

Cheptel

35 limousines

Label
  • Agriculteur Biologique
Commercialisation

Viande en circuit court ou long via Unebio

Céréales en circuit court à des collègues laitiers pour l’alimentation des animaux ou circuit long classique

Répartition
Thématiques
Rapport.s
Vivabilité.s

Congés : Congés aux périodes creuses, en avril et en septembre.

Parcours à l'installation

Jérôme s’est installé en 2016 sur la ferme familiale, après un an d’aide familiale et suite à des études et des emplois en aménagement paysager et forestier. Il travaille seul, avec l’aide de son père et mène une production en polyculture élevage. La ferme a été convertie en bio juste avant son installation car il n’envisageait pas de s’installer en agriculture conventionnelle.

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Autoproduction de semences paysannes

Jérôme sélectionne et autoproduit ses propres semences depuis quatre ans. Il utilise un trieur acheté d’occasion à 20€, auquel il a rajouté un moteur de machine à laver pour l’électrifié. Son objectif est de réduire ses charges et d’adapter ses semences à son système de polyculture élevage. Il valorise les déchets du tri dans les rations de ses poules et des vaches, ou dans le méthaniseur d’un voisin. Environ 10% de ses parcelles sont consacrées à la production de semences, stockées dans des Big Bags à l’abri de l’humidité. Dernièrement, il a acheté un nouveau trieur qui lui permettrait de passer de 5-6 q/h à 10-15 q/h, ce qui représente un gain de temps considérable.

Jérôme utilise des variétés rustiques : en blé (Rouge de Bordeaux, avec une bonne hauteur de paille et peu gourmande en engrais), grand épeautre (Oberkulmer), avoine, orge, triticale, légumineuses (pois, lentilles, soja, lupin, luzerne pour le fourrage), sarrasin. Il réalise des essais par curiosité, sur de petites surfaces, avec l’idée que la biodiversité cultivée est importante pour la résilience de son système. Pour lui, les semences paysannes sont celles qui s’adaptent naturellement à leur environnement, sélectionnées chaque année pour leur adaptation au changement climatique.

Il encourage ceux qui souhaitent démarrer avec les semences paysannes à être curieux, à expérimenter et à faire de nombreux essais.

Bien-être animal et autonomie du système

Jérôme a hérité du troupeau limousin de son père, une race rustique et autonome. Cependant, il a modifié le système d’alimentation en remplaçant le maïs par des pâtures et des prairies. Un nouvel atelier a été introduit pour vendre des bœufs et des génisses de 3 ans. Il pratique une agriculture sans labour sur de petites parcelles. En cas de difficulté avec les adventices, une prairie temporaires est semées.

Une grande attention est portée au bien-être de ses animaux, Jérôme évite la surpopulation, veille à la bonne aération des bâtiments, les laisse dehors le plus possible, et n’écorne pas les vaches. Le parcellaire groupé permet de limiter les déplacements et les arbres les abritent du soleil pendant l’été. La diversité cultivée permet aux vaches de se soigner elles-mêmes en mangeant les plantes dont elles ont besoin (ronces, sauge). Formé à l’homéopathie et l’aromathérapie, il réalise lui-même ses propres mélanges d’huiles essentielles (répulsif, anti-diarrhée pour les veaux, …) et n’a recours que très rarement au vétérinaire. Il emmène ses animaux à l’abattoir de Charleville ou de Rethel qui se situent entre 30 minutes et 1h de chez lui.

Le système de la ferme tend vers une autonomie cohérente. Aujourd’hui, Jérôme est dans une logique de réduction du troupeau pour viser plus d’autonomie en fourrage. Il autoproduit une grande partie de ses semences. La polyculture permet la fertilisation des sols. Seule de la paille pour la litière et des blocs de sel sont achetés en extérieur. Concernant l’énergie, il a mis en place un pico-méthaniseur approvisionné par du fumier et compost de la ferme.

L’agroforesterie

Jérôme a également mis en place de l’agroforesterie, avec des ligneux qui sont utilisés pour l’affourragement des animaux quand les prairies sont trop sèches en été. Cela montre l’intérêt de l’arbre dans un système de polyculture élevage et pour la biodiversité de manière générale. Il plante aussi bien des arbres, des arbustes fruitiers (groseilliers, pommiers, poiriers…) et des arbres bocagers.

Engagements

Jérôme est engagé auprès de diverses associations, comme l’ARDEAR Grand Est avec laquelle il intervient en stage 21h sur le thème de l’agroécologie. Il est aussi président d’une association de protection de l’environnement : le ReNArd (Regroupement des Naturalistes Ardennais). Cette association contribue à la protection de la biodiversité et à la formation de corridors écologiques via la plantation de haies et le développement de l’agroforesterie. Il est également sociétaire du magasin Biocoop à Charleville et adhère à d’autres associations (médecine homéopathique, mouvement de l’agriculture biodynamique).

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