L’Agriculture Paysanne

L’Agriculture paysanne permet à un maximum de paysannes et de paysans réparti·es sur tout le territoire de vivre décemment de leur métier, en produisant sur une exploitation à taille humaine une alimentation saine et de qualité, accessible à tous et toutes, sans remettre en cause les ressources naturelles de demain.

Qu’est-ce que l’Agriculture paysanne ?

Formalisé dans sa Charte éponyme de 1998, le projet d’Agriculture paysanne est une réponse aux enjeux actuels et futurs de la société. Le maintien de paysan⸱nes nombreux⸱euses est une condition incontournable pour initier une transition agroécologique des fermes, qui a pour conséquence le respect de la nature, du climat, des Humains et des animaux, et la production d’une alimentation saine et de qualité.

L’Agriculture paysanne soutient notamment la relocalisation de l’alimentation, et la création de valeur ajoutée sur les fermes et dans les territoires. Elle est en ce sens un vecteur de développement économique local, et doit s’appuyer sur la recherche de partenariats de par ses interactions avec la société.

L’Agriculture paysanne n’est pas un label, mais une démarche et un projet de société. Elle s’articule autour de huit grands principes dont découle six thèmes interdépendants, représentés par les pétales de la fleur emblématique de notre réseau.

Les six thèmes de l’Agriculture paysanne

Les savoir-faire recensés sur cette plateforme incarnent l’Agriculture paysanne selon ses six grands principes :

Les thématiques

Le Diagnostic d’Agriculture paysanne

Les six thèmes sont les conditions de mise en œuvre, mais aussi d’existence des pratiques de la démarche Agriculture paysanne. Chaque thème est défini par des critères et chaque critère est évalué par un ou plusieurs indicateurs en fonction de leur pertinence. Cet ensemble constitue une grille d’analyse et d’évaluation de la démarche, intitulé Diagnostic d’Agriculture paysanne.

Son objectif est de permettre aux paysan⸱nes d’évaluer où il⸱elles en sont dans la démarche et de réfléchir aux moyens individuels ou collectifs de progresser. Il permet également d’identifier les éléments qui relèvent des choix des chaque paysan⸱ne, c’est-à-dire les marges de progression sur lesquelles les paysan⸱nes peuvent travailler elles⸱eux-mêmes sur leur ferme, et les éléments qui relèvent des politiques agricoles, c’est à dire les revendications qui peuvent être portées collectivement : l’utilisation du diagnostic permet ainsi de révéler à la fois les choix de pratiques de la ferme, ainsi que les contraintes dans un contexte socio-politique donné.

Pour aller plus loin…

Visitez le site de la FADEAR
Consultez notre plaquette « L’Agriculture paysanne : une démarche globale »
Consultez notre plaquette « L’Agriculture paysanne : un projet politique »