« J’ai pensé depuis le début à construire un outils de production viable et transmissible. C’est grâce aux discussions entre militants de la Confédération paysanne. » Jean Pierre

« Lorsque j’ai fait mes choix de diversification et de transformation c’était parce que je voulais installer quelqu’un derrière moi. » Jean Pierre

Aujourd’hui Jean-Pierre est fier d’avoir pu transmettre le goût du métier et du territoire à son fils Alexandre qui a fait des études agricoles puis un BPREA productions végétales à Dijon.
Jean-Pierre lui transmet non seulement son activité au sein du GAEC mais aussi son réseau d’entraide et de paysans engagés. En effet, Alexandre souhaite continuer au sein de l’association de partage du matériel et reprendre son engagement syndical. « Il faut s’entourer, sortir de sa ferme. Le relationnel compte autant que le travail. Psychologiquement ça fait du bien, il y a des choses auxquelles on ne pense pas tout seul. » nous dit Alexandre.

Il voit un avenir à la filière qu’a créé son père et ambitionne de diversifier les produits de transformation pour faire de l’eau de vie, des fruits déshydratés ou encore des chaussons aux pommes. Pour Alexandre, c’est aussi important de se faire plaisir au travail et de proposer des produits qui nous plaisent. Il voudrait élargir la demande aux restaurateurs en proposant des bouteilles de jus de 25 cL.

Dans le métier de paysan, Alexandre aime le côté varié, pouvoir être son propre patron et le côté social grâce à la commercialisation en circuits courts (marchés, AMAP etc.). Quant au travail à plusieurs au sein du GAEC, cela permet de pouvoir se dégager du temps libre et comme nous le dit Alexandre, « il faut avoir confiance sinon tu ne fais rien. »