Reprise d’un élevage de brebis laitière en montagne.

Reprise d'exploitation et association hors-cadre-familial

Marc et Ludivyne ont repris une exploitation de brebis laitières en bio avec transformation fromagère. Après une tentative de création avortée, ils ont préféré se porter vers la reprise d’exploitation. L’installation s’est faite en deux temps, d’abord Ludivyne s’est installée avec une DJA en 2011, rejoint ensuite par Marc deux ans plus tard. Ils n’ont pas repris toutes les activités et ont réorganisé la transformation et la distribution des produits. C’est un pari qui demande beaucoup de travail, de motivation, de réflexion et une certaine prudence financière pour remonter la pente et s’installer à deux. Mais aujourd’hui Marc et Ludivyne entrevoient les fruits de leur travail. Cette installation progressive en élevage, et hors cadre familial est une expérience intéressante pour des porteurs de projet qui seraient dans des situations similaires ou qui les envisageraient, car comme toujours, il y a beaucoup de leçons à en tirer !

Valorisation des apprentissages en élevage

Le parcours de Marc et Ludivyne se caractérise par une grande expérience acquise avant installation. Ils ont respectivement été berger en alpage, vacher et enseignante en zootechnie. Ils ont aussi tenté une première expérience de création qui a échouée. On peut dire que grâce à la multiplicité des expériences préalables, ils se sont bien armé techniquement, même s’ils ont du apprendre à faire avec les brebis corses, qu’ils ont aujourd’hui totalement adoptées !

Transformation du lait

Ludivyne s’occupe de la transformation fromagère. C’est un travail qui demande beaucoup de rigueur et de pratique. S’il est indispensable de connaître la théorie, c’est un savoir qui ne s’apprend pas dans les livres. La théorie permet surtout de comprendre ses erreurs, qu’ils faut très vite corriger, car c’est toute la valorisation du travail en amont qui se joue dans le fromagerie !

Soins du troupeau

En alpage, les soins du troupeau sont à la charge du berger, autant dire que l’on apprend à se débrouiller ! On apprend alors pas mal de « trucs » pour faire face aux soucis du quotidien. Savoir observer ses animaux, savoir intervenir et connaître l’herbe sont trois dimensions indispensables à un bon travail d’éleveur.