Un bâtiment agrandi en faisant tout le travail, de A à Z

Gilles et Damienne ont démarré, en 1981, avec une vingtaine de vaches laitières Montbéliardes sur la ferme qui faisait à l’époque 28 ha. Depuis avril 2013, leur fils Charly s’est installé en GAEC avec sa maman alors que le père travaille à l’extérieur. La ferme compte aujourd’hui 35 vaches laitières en moyenne, 65 bêtes au total et 48 hectares de prairies permanentes.
Les bâtiments d’origine étaient donc trop petits pour accueillir l’ensemble des bêtes et du fourrage. En 1998, Gilles et Damienne ont autoconstruit un hangar pour le stockage du matériel. En 2013, Charly, aidé de quelques amis, a agrandi le bâtiment d’élevage pour y ajouter 18 places de génisses et le stockage du fourrage à l’étage (sur 100 m2 au sol et 3 m de haut).
Il a tout fait de A à Z : terrassement (en louant une pelle), fondations, murs, plans et pose de la charpente, couverture, isolation, électricité, pose des fenêtres, des chéneaux, installation de l’évacuateur à fumier… Charly n’a pas peur de l’inconnu. Un bâtiment à agrandir ? Pas de problème, il se lance (avec des coups de main) dans les différentes tâches les unes après les autres et est bien satisfait du résultat des 6 mois de travail. Alors que la Chambre d’agriculture estimait le coût des travaux à 80 000 € s’ils avaient été faits par des artisans, le GAEC s’en sort pour 25 000 €.
Charly a acheté des matériaux locaux aussi souvent que possible et les a choisi de façon à ce que le bâtiment soit économique et confortable. Par exemple, il a isolé les murs avec de la paille car ça respire très bien et a choisi le bois local pour l’ossature et le bardage.

Des cases à veaux confortables et économiques

Charly a confectionné des cases à veaux entièrement démontables et confortables. Il a acheté des caillebotis pour le plancher ce qui permet aux veaux d’être au propre et économise la paille. Il a fait lui-même les soudures nécessaires. Une case lui revient à 250 € environ contre 600 à 800 € dans le commerce pour l’équivalent.

Démarrage de l’homéopathie

Charly a tout récemment suivi des formations sur l’homéopathie avec le GIE zone verte. Il a déjà pu mettre en pratique ce qu’il avait appris pour soigner des mammites, des pis écrasés ou des veaux qui manquaient d’appétit avec des résultats encourageants, qui le motivent à continuer les formations et à multiplier les utilisations.

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