Ne pas vacciner ses bêtes

Lors d’une épidémie de fièvre catarrhale, James n’avait pas pu vacciner ses vaches parce qu’elles étaient déjà en pâtures. Cela lui a causé bien des soucis puisqu’il fut, avec d’autres éleveurs dans le même cas, poursuivi en justice. Il décida alors de faire partie d’un groupe d’éleveurs ayant décidé de ne plus vacciner leurs animaux. Par la rencontre d’éleveurs ou de vétérinaires, il a remit peu à peu en question la gestion de sa ferme. Aujourd’hui, il est en conversion bio et applique un soin particulier à l’alimentation de ses bêtes. Pour lui, il faut faire les choses le plus naturellement possible.

Homéopathie

James s’est formé à l’homéopathie en vue de réduire les problèmes sanitaires de son troupeau tout en
réduisant l’usage de médicaments. Il applique pour cela la méthode Obsalim. C’est une méthode alimentaire fondée sur l’observation de l’animal. Il faut en quelque sorte apprendre à déceler les besoins de l’animal, et corriger ou améliorer les rations alimentaires en vue de les satisfaire. C’est une pratique pour lequel il a reçu une formation (avec le GIE zone verte). Il a également suivi d’autres formations complémentaires sur l’aromathérapie et les huiles essentielles. Il pratique aussi le magnétisme et l’ostéopathie. Il faut tout mettre en œuvre pour que les vaches sachent se défendre et soient immunisées contre les virus ou les bactéries.

Autonomie alimentaire

James était éleveur conventionnel, mais le contexte économique l’a convaincu de changer ses pratiques. En effet, le prix des engrais et des aliments du bétail qui montent et le prix de la viande et du lait baisse l’ont amené à réfléchir sur l’autonomie alimentaire de sa ferme. Pour lui, il faut faire avec ce que l’on peut produire sur la ferme. Il a diminué son effectif de vaches allaitantes, il a arrêté la culture de maïs et a commencé la production de luzerne et de céréales dont les grains servent de complément alimentaire. Il produit des associations telles que le triticale/pois, l’épeautre/pois, l’avoine/féveroles, etc.

Sélection génétique

James a commencé avec un troupeau de Holstein, puis il les a croisé avec des Montbéliardes, des Simmentals et des Jersieises. Pour son troupeau de vaches allaitantes, il a choisi de croiser des Salers avec des Charolaise et des Blondes d’Aquitaine. Il n’aime pas travailler avec des races pures, et il pense que le croisement est toujours plus rustique. Il a favorisé un système par insémination.

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