Développer et maintenir l’autonomie de la ferme

Michel s’est installé en 1986 à la suite de son père en GAEC avec sa mère. Sa femme Pascale l’a rejoint en 1999 en tant que cheffe d’exploitation agricole et ils ont décidé d’augmenter la vente directe. Depuis toujours, la famille Vuillemin cherche a développer l’autonomie fourragère et économique de la ferme. En élevage laitier, cela veut dire une production de fourrage importante. Les vaches ont toujours mangé du foin et du grain mais depuis quelques années, Michel et Pascale ont été obligés de faire du maïs ensilage faute de quantité de fourrage suffisante. La ferme comprend 60ha de céréales et 110 ha d’herbe et de fauche pour les vaches.

De plus, les investissements ont toujours été raisonnés pour que « la ferme n’appartienne pas à la banque », ce qui offre une tranquillité de travail au quotidien. C’est un état d’esprit, une façon de concevoir l’agriculture qui demande des raisonnements techniques et gestionnaires propres. Leur fils Rémi est salarié de la ferme et pense reprendre l’outil de production qui est fonctionnel et totalement amortis.

Conduite des cultures et diversification

Être autonome en fourrage et se passer d’ensilage a poussé Michel et Pascale à une réflexion importante autour des cultures. Les rotations sont complexes, la technicité est importante dans la conduite des cultures et dans la conception des rations. Le système trouve un équilibre depuis 10 ans. La diversification des cultures de céréales et d’oléo-protéagineux sont autant valorisées par le troupeau que par un système de vente directe pour les céréales auprès de particuliers. En organisant un surplus structurel de la production végétale, le système offre une souplesse pour faire face aux aléas du climat et du cours des céréales, tout en offrant de nouvelles sources de revenus !

Le maïs grain sert de culture tampon et permet de dépanner les voisins qui ont été impacté par la grêle de juillet par exemple.

Alimentation du bétail

La composition de la ration des vaches laitières Holstein et Montbéliardes est une clef de réussite en élevage. Les vaches ont besoin d’une ration riche et équilibrée pour assurer productivité et qualité du lait. Petit à petit, Michel et Pascale ont réussi à se passer à la fois de l’ensilage, du soja, mais aussi des correcteurs d’acidité en intégrant de la luzerne dans la ration dès 2003. Aujourd’hui, d’autres éleveurs suivent cette voie.

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