Production de lait bio

Lorsque Philippe a commencé à travailler en bio en 2002, il était l’un des premiers du département. Pas évident de se lancer dans ce mode de production sans modèle référent et avec très peu de conseil. Mais il en faut plus pour décourager Philippe. Pour lui les grandes qualités de l’agriculteur en biologique sont notamment « la patience » et « l’acceptation de l’échec ». Des qualités qui finissent par payer car on apprend vite de ses erreurs et le plaisir lorsque l’on réussit à obtenir de bons rendements en est démultiplié. Philippe a énormément appris par lui-même concernant la gestion des cultures comme de l’élevage. Petit à petit, il a retenu les variétés et les pratiques les plus adaptées. Il vous suffira de quelques minutes pour que Philippe vous transmette son amour et sa motivation pour la culture et l’élevage laitier en agriculture biologique, alors n’hésitez surtout pas !

Passionné de génétique

Philippe s’est essayé très jeune à la génétique, avec le troupeau de ses parents. Il adapte ses critères de sélection à sa philosophie de production : le but pour Philippe n’est pas de produire plus, mais d’avoir de meilleurs taux butyriques et protéiques et une bonne morphologie. De meilleurs taux pour un meilleur prix, une meilleure morphologie pour une meilleure ingestion du foin et moins de problèmes de santé. Car « ce qui fait la rentabilité d’une exploitation, ce n’est pas la quantité produite, mais le prix de vente par rapport aux charges ».

Engagements nombreux et variés

Philippe multiplie ses engagements : au conseil municipal, au crédit agricole, à la FRAB mais aussi via l’accueil de scolaires et de lycées agricoles. Si c’est parfois trop prenant, car il faut bien-sûr garder la priorité sur l’exploitation, ces multiples engagements sont un moyen de s’impliquer dans la collectivité et de montrer un bel exemple d’agriculture.

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