Valorisation des produits, vente directe et dynamiques collectives sur une ferme de polyculture-élevage bio

Isabelle a toujours été intéressée par la valorisation des produits. La ferme produit essentiellement des céréales, des pomme-de-terre et des bœufs en agriculture biologique. Les pomme-de-terre sont vendues en direct à la ferme, à des Amap et à des magasins bio. Mais au-delà de cette pratique, Isabelle mène une réflexion plus large sur la valorisation des produits, notamment avec les autres producteurs de légumes. La dimension collective du travail en agriculture est importante pour Isabelle. Elle se donne du temps avec les autres pour imaginer des projets qui visent au renforcement des fermes par l’autonomie et la création de valeur ajoutée.

S'associer sur une ferme et devenir agricultrice :

Isabelle n’est pas issue du monde agricole. Après des études agricoles, elle travaille à l’ADASEA et au contrôle laitier. Avant d’être sur la présente ferme, elle eu une première expérience en vaches laitières avec une tentative de transformation fromagère qui n’a pas pu se pérenniser ; les aléas de la vie…  Elle a trouvé à rebondir avec une nouvelle association sur une ferme biologique dans le village voisin. Les tâches n’étaient pas les mêmes. Il a fallut réapprendre le métier, « je me suis glissée dans le moule. Le système est tellement bien rodé qu’il n’y a rien à toucher ». C’est elle qui s’occupe des veaux et de la vente-directe, deux activités qui la relie avec son précédent projet agricole. Les tâches se complémentent donc bien avec son associé « je suis une bonne associée, un bon partenaire, je ne pourrait pas travailler seule. ». Mais aujourd’hui, elle cherche aussi à apporter sa touche personnelle, sa propre dynamique à l’exploitation.

Avoir son projet volailles

Son propre projet, c’est de monter un élevage de volailles de chair, « pour avoir un atelier à moi, rien qu’à moi. » C’est à la fois important pour trouver sa place sur l’exploitation mais aussi comme une protection pour l’avenir : « il faut penser la continuité en cas de rupture de l’EARL » et permettre à chaque associé de pouvoir continuer l’un sans l’autre. Les volailles, ça demande peu d’espace et c’est accessible physiquement : « je peux les manipuler toute seule ». Les volailles, c’est aussi de l’élevage et de la vente-directe : c’est ce que préfère Isabelle.

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