Un tracteur et du matériel en copropriété

En 1996, Michel a participé à la création d’une CUMA sur le secteur, qui a rapidement investi dans du gros matériel. Trop gros, même, pour que Michel puisse l’utiliser, car il n’avait pas de tracteur suffisamment puissant sur la ferme familiale. Avec deux autres paysans, ils ont alors décidé d’acheter en commun un tracteur qui permette d’utiliser le matériel de la CUMA. « C’est une forme de mutualisation des moyens qui permet d’avoir accès à du matériel performant sur une ferme familiale et sans gros investissement ».
Le bon fonctionnement de cette organisation induit de se mettre d’accord sur un système de gestion pour éviter tout échange d’argent et de s’y tenir. Ils ont alors pris l’habitude de noter les heures d’utilisation du matériel par paysan et d’y attribuer un coût horaire, pour équilibrer les dépenses en fonction de l’usage de chacun. Ainsi, lorsqu’il y a par exemple des réparations à envisager, chacun sait ce qu’il doit. Par la suite, ils ont acheté un semoir et une charrue. Et ce système mis en place en 1996 fonctionne toujours, puisqu’Etienne – le fils de Michel qui a repris la ferme depuis quelques années – perpétue ce concept. Ainsi, la ferme ne possède que très peu de matériel grâce à ce système et avec l’utilisation du matériel de la CUMA.

Un système pour éviter les mouches dans la salle de traite

Lassé d’être ennuyé par les mouches dans sa salle de traite, Michel a mis en place un système pour humidifier les vaches. Il s’agit d’une rampe d’un vieux pulvérisateur raccordée sur le réseau d’eau et placée au dessus de la salle de traite. Une vaporisation d’eau de deux minutes avant la traite formant un léger brouillard, suffit à se débarrasser des mouches. De plus, cela permet aux vaches de se rafraîchir lors des chaleurs de l’été. Michel pourra vous expliquer ce « système simple et magique. »

Une organisation du travail qui libère du temps pour une passion

Etienne est engagé au sein des pompiers volontaires de sa commune. Il choisi d’accorder un temps important à cette passion, puisqu’il est appelé en intervention une centaine de fois par an. Cela nécessite donc d’aménager son travail, ce qui « se réfléchit et se construit sur la durée ». Bien sûr il y a des moments qu’Etienne ne peut pas consacrer aux pompiers (heures de traite, périodes de récolte…), mais les choix qu’il a fait en termes d’organisation de ses journées de travail, l’autorisent à se libérer du temps. Il essaie au maximum d’aller à l’essentiel ; c’est-à-dire qu’il regroupe les tâches obligatoires aux horaires proches de la traite. Ainsi, une bonne partie de la journée est faite de tâches reportables à plus tard en cas de sollicitation des pompiers. Et c’est « vital de sortir du milieu agricole, de travailler avec n’importe qui. Ce n’est pas du temps perdu. » Il y a même des moments dans l’année où Etienne est « paysan volontaire et pompier professionnel… Il faut alors faire attention et savoir se fixer des limites. »

Projet collectif de méthanisation

Etienne fait partie de la douzaine d’agriculteurs de son secteur qui participent à un projet de méthanisation. Pour lui, qui a engagé des parts sociales dans ce projet, cela doit lui permettre d’améliorer le bilan environnemental de ses épandages et de viser également des retombées économiques. Il estime important le fait de pouvoir créer de l’énergie par ses résidus agricoles.

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