Labour à cheval

Karine et Alain travaillent la terre avec leurs cinq chevaux de trait. Ils labourent essentiellement les rangs de vignes, mais ont déjà cotoyé les serres d’un maraîcher. Ce type de labour permet un total respect de l’environnement, d’éviter le tassement des sols. Mais cela donne aussi la possibilité de réintroduire des races de chevaux de trait particulières.
Karine et Alain ont appris leur métier de façon autodidacte. Ils participent à la réalisation d’une étude visant à comparer le labour au tracteur et le labour à cheval. « Avec ce mode de travail, on constate un réel changement de la terre : la vie reprend ».

Etre à l'écoute et savoir doser l'effort

Karine et Alain pourront vous parler de la nécessaire adaptabilité dans ce métier. En effet, la traction animale impose une attention particulière vis-à-vis de l’animal. Le travail doit se faire à son rythme, et il faut savoir s’arrêter lorsque le cheval donne des signes de fatigue ou d’énervement. De même, tenir un planning est chose quasiment impossible du fait de facteurs comme la météo, la volonté ou possibilité du cheval à travailler.
Karine et Alain choisissent leurs chevaux selon leurs ressentis, chez des particuliers. Ils se fient avant tout à allure et au comportement de l’animal. Ils ne privilégient alors pas une race de cheval plutôt qu’une autre. Ils fabriquent et conçoivent également des outils pour la traction animale.

Organisation du travail

Lorsqu’il n’est pas possible d’aller dans les vignes, il y a toujours de quoi faire à la ferme : soigner, entretenir, nourrir. . . Par exemple, Karine et Alain ont un projet de valorisation du fumier.
Karine et Alain ont réussi à élargir leur cercle de contacts grâce au bouche-à-oreille, ce qui leur permet aujourd’hui de répondre à une forte demande de la part de viticulteurs.

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