Semis direct et sous couvert

C’est suite à une conférence de l’agronome Claude Bourguignon que Philippe a été conforté dans sa volonté de remettre en question sa façon de travailler. Après avoir abandonné le labour puis rapidement les TCS, il est aujourd’hui arrivé à semer l’ensemble de ses cultures sous couvert. Ces modifications de pratiques ont nécessairement amené des changements et des adaptations du matériel, et il semble que se soit une réussite. Afin d’évoluer dans ce sens il a fait confiance à un des principes de l’agriculture de conservation, à savoir : pour
remplacer le travail du sol, il faut le faire faire par les racines.

Intercultures et couverts végétaux

Le non-travail du sol a ses exigences largement répertoriées dans les sites spécialisés sur le sujet sur le Web. L’activité post-moisson est intense. Des couverts végétaux sont implantés systématiquement (mélanges d’espèces) aussi bien pendant les intercultures courtes que les longues. Le colza est lui semé en association avec des légumineuses gélives. La tendance est l’allongement des rotations dans les sols qui le permettent. Aujourd’hui, les terres ont retrouvé un certain volant d’auto-fertilité, ce qui motive encore plus Philippe à continuer dans cette voie.

Métier de paysan

L’ensemble des changements de pratiques n’a pas été motivé par des objectifs d’exploits, mais plutôt par une éthique. Plus que le développement durable qui doit permettre le développement actuel sans compromettre le développement des générations futures, il a cherché de façon humble à améliorer ce futur. C’est ce qu’il a appelé plusieurs fois son devoir paysan.

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