Ferme de polyculture et élevage bovin en agriculture biologique

Antoine s’est installé sur la ferme de ses parents en 1986. La ferme en polyculture-élevage bio est basée sur un équilibre entre le végétal et l’animal. La taille du troupeau laitier et celle du troupeau de bœufs ont été adaptées afin de valoriser au maximum les 78 hectares de prairie. Les 60 hectares de cultures en rotation longue (12ans) sont pour une petite partie consommés par animaux, le reste est destiné à l’alimentation humaine. Depuis l’installation d’Antoine les surfaces occupées par les 3 fermes du village n’ont presque pas changé.

Conduite de troupeau en agriculture biologique

Antoine a progressivement rentré dans son troupeau des Simenthal et des Normandes pour leur rusticité et pour leur production de viande. Il s’est également formé à l’accompagnement alternatif à l’élevage (homéopathie, méthode OPSALIM, phytothérapie, aromathérapie) qui a donné naissance à un groupe d’échange de paysans bio récemment accueilli sur sa ferme. Antoine travaille aussi sur la gestion du parasitisme, notamment par l’organisation des prairies. Pour lui, le pâturage améliore la biodiversité des prairies et donc la qualité fourragère : « En fin de saison toutes nos surfaces en herbe sont occupées par nos bêtes.»

Organiser le temps et la charge de travail en association

Antoine et son associé organisent leur travail et leur ferme afin que celle-ci corresponde à leurs envies et besoins. L’équilibre est assuré par une forte entente entre les 2 associés : « Le GAEC c’est comme un mariage.» Tout est donc pensé afin que chacun puisse remplacer l’autre. Ce qui leur permet de se dégager du temps pour les activités extérieures. Antoine se pose des questions sur la possibilité de créer un emploi en mettant en place un atelier de transformation, à condition que celui-ci ne bouleverse pas l’équilibre de la ferme et n’affecte pas leurs revenus.

Défendre l’agriculture paysanne

« C’est nous qui prenons les décisions, pas le technicien de la coop’ »
Les associés défendent leur vision de l’agriculture paysanne à travers la recherche d’autonomie, à la fois fourragère (il achète juste un peu de paille) mais surtout décisionnelle. Antoine est très impliqué au sein de la Confédération Paysanne ce qui lui permet de défendre ses valeurs. Dans un contexte local morose pour la production de lait, il nous fait la démonstration que même sans agrandissement, ni spécialisation, ni surcharge de travail, la ferme de polyculture-élevage de Lorraine est viable.

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