Passion des poissons

Il ne s’était pourtant pas destiné au métier de pisciculteur dès le départ. Il est par exemple passé par l’enseignement en Maison Familiale pendant plus de dix ans, avant son changement de cap. Il est aujourd’hui sapeur pompier et aide sa compagne sur l’activité piscicole.

La pisciculture reste le domaine de prédilection de Marc. Cette production le passionne, qu’il s’agisse de vifs, d’alvins ou de poissons rouges. Concernant la gestion de ses étangs, il pourra notamment vous expliquer pourquoi il s’est orienté vers un système de moine afin de réguler le niveau d’eau, mais aussi sa température. Ou comment il organise les étangs en fonction de ses différentes productions. Il répartit pour l’instant son activité sur cinq étangs, mais a pour projet d’en créer d’autres. Il travaille avec plusieurs magasins, spécialisés en articles de pêche ou jardineries.
Marc a aujourd’hui du recul sur des systèmes comme l’alimentation par tapis, ou sur le mode de capture des poissons. Mais aussi sur le stockage de ces derniers, bien sûr vivants : filets ou cages flottantes, le tout ayant l’avantage d’être amovible. Et pour cause, il a fait ses premières ventes de vifs à l’âge de neuf ans, et est aujourd’hui installé depuis plus de quinze ans.

Nature et diversification

Marc a souhaité se lancer dans d’autres activités en plein cœur de la nature. Il s’est alors diversifié dans le bois. Si sa motivation première était liée à ses affinités avec la nature, cela lui permet néanmoins de dégager quelques revenus. Aussi, la valorisation des sous-produits du bois et la production de plaquettes fait intégralement partie de l’activité de Marc.

Cette diversification lui permet de faire face à l’évolution des conjonctures qui rendent la production plus difficile. En effet, la couronne parisienne interdit la pêche au vif mais c’est ce qui est le plus rémunérateur. Il se concentre alors davantage sur le poisson d’alevinage, de repeuplement. De plus, il y a une très mauvaise ouverture du brochet et cette année, la saison ne démarre pas. Avec le contexte sanitaire, personne ne va à la pêche. Ils ont aussi eu des invasions de cormorans qui ont causé une grosse casse sur la production de poisson laitance comme la carpe.

Ils ont acquis un troupeau de 15 moutons pour l’entretien du tour des étangs et pensent développer l’atelier ovin en s’équipant et en récupérant un peu de foncier.

 » Le microfoncier ici ça n’intéresse personne mais il y en a pas mal. »

Avec toutes ces activités, ils souhaitent pouvoir installer un jeune derrière eux d’ici une dizaine d’années. Développer l’atelier ovin permettrait de laisser quelque chose qui permette de vivre avec peu d’investissements.

 

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