Création d’un rucher et labellisation AB

L’apiculture : une passion avant tout

Passionné par les abeilles, Nicolas a débuté comme amateur avec 3 ruches. Au fur et à mesure il a multiplié son cheptel jusqu’au jour où son rucher est devenu trop important. Il décide donc d’en faire son métier. Après une formation en apiculture, c’est en 1990 qu’il s’installe avec 300 ruches, « j’ai démarré de bric et de broc mais mon projet était bien ficelé ». Depuis 2014, son rucher est composé de 500 ruches. Nicolas pourra vous expliquer comment il a construit son exploitation de A à Z ainsi que les erreurs à éviter au démarrage de l’activité.

Un rucher de qualité

Nicolas a fait le choix d’élever des races rustiques, une espèce locale : l’abeille noire, et la carnica, issue de souches slovènes. Soucieux de l’état sanitaire et de la qualité des ruches, il pratique la sélection et la multiplication de souches sur des critères bien déterminés : rusticité, stockage de la nourriture pour l’hiver, productivité et propreté. Grâce à ce savoir-faire Nicolas est prêt à vous donner quelques tuyaux.

Une production 100% bio

Il était inconcevable pour Nicolas de produire du miel non bio. En tant qu’apiculteur, la relation avec la nature est directe. Pour lui, préserver l’environnement dans lequel nous vivons est primordial. Une philosophie de vie que Nicolas applique au quotidien : « j’essaie d’avoir des pratiques les plus naturelles possible tant dans mon métier que dans ma vie personnelle ». Il a également été président du GAB 52 (Groupement des Agrobiologistes) pendant 7 ans.

Engagement formateur

Nicolas a longtemps fait partie du bureau de la Confédération paysanne de la Haute-Marne : « C’est un super espace de dialogue même si parfois nous ne sommes pas d’accord ». La pratique syndicale lui a apporté une capacité d’analyse et d’écoute. Cette expérience lui a permis de se construire un argumentaire pour défendre aujourd’hui l’Agriculture Paysanne.

Nicolas n’est plus parmi nous aujourd’hui. Nous laissons sa fiche sur le site en sa mémoire, et pour les apiculteurs et apicultrices qu’il a formé dans sa carrière.