Création d'activités en milieu rural

Dominique a racheté il y a 10 ans un ancien bâtiment d’élevage laissé à l’abandon jointe à une ancienne habitation de 1823. La tempête de 1999 était aussi passée par là… Dans ces murs, il a aménagé un gîte pour 6 personnes, un hangar agricole et sa maison d’habitation. « Je ne suis pas formaté pour créer du neuf, mais plutôt pour rénover ce qui existe ». Suite à un licenciement, à 57 ans, il décide de s’installer paysan, en achetant 2ha de vergers en friche en complément de son verger d’1ha qu’il possède depuis toujours et qu’il cultivait en seconde activité « je suis maintenant agriculteur, paysan ! Et c’est bien ».

Réhabilitation de vergers en agriculture biologique

« J’ai été chercher la vie dans chaque arbre, enlever ce qui était mort et redonner une vie microbienne au sol pour que ça redémarre. Et aujourd’hui, c’est plutôt bien. » Dominique travaille sur des vieilles variétés de mirabelles pour dégager une diversité maximum de parfums. La majeure partie de ses arbres ont plus de 40 ans et tous les arbres qu’il replante sont « francs » (pas de greffage). Il travaille à « remettre en état le végétal » et à trouver un équilibre qui permettte de faire le moins d’intervention possible. Au sol, il teste des couverts végétaux en trèfles et diverses fleurs.

Démarche de l'agriculture biologique

Les vergers de Dominique sont en conversion à l’agriculture biologique depuis son installation officielle il y a 3 ans. Mais il souhaite aller plus loin dans sa démarche, car s’il estime que le cahier des charges AB donne un « fil à suivre, une obligation de correspondre », il se rapproche aujourd’hui de la biodynamie qui correspond plus à sa philosophie de « chercher la vie dans le végétal » et dans le sol. C’est une démarche plus complète.

Maintient de l'activité agricole 

Dominique connaît bien l’histoire de sa région. Il a aussi connu une époque où la plupart des familles pratiquait l’agriculture en seconde activité. « Je trouve que les villages méritent mieux que d’être des villages dortoirs. » La Meuse est le département où l’agrandissement des structures d’exploitation est parmi les plus forts en France. Dominique présente sa démarche comme une façon de maintenir une activité agricole et rural. La finalité de son travail est donc d’atteindre une viabilité économique du système pour le rendre transmissible, « c’est le premier des soucis », même s’il déplore que « l’arboriculture n’est pas développé, c’est marginal. » Pour se faire il compte sur ses compétences issues de sa formation commerciale et de son goût du travail, son élan et son envie de réhabilitation. Et le lieu possède un potentiel certain !

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