Agriculture durable

Laurent est installé depuis 20 ans en polyculture-élevage (principalement lait). C’est pour lui important de faire attention à ce que l’on produit. Il a mis en place depuis une quinzaine d’année avec l’aide d’un conseiller, des mesures telles que le recul des semis, la réduction des intrants, la réduction de l’azote sur les pâtures et apporte un soin particulier à l’alimentation du cheptel.
Il a choisi de travailler avec une race en particulier, la Monbéliarde, parce qu’elle est plus rustique, plus résistante et ainsi plus adaptée à une agriculture moins dépendante des produits chimiques.

Investissements

Laurent a fait des travaux extérieurs sur d’autres fermes (épandage, labour, préparation du sol, …) pendant une dizaine d’année, pour pouvoir financer des investissements sur sa propre ferme.
Cela lui a permis de vivre et de s’agrandir. Dans un même soucis financier, il a construit ses bâtiments agricoles lui même. Il pense que les grosses erreurs que l’on peut faire dans une ferme, c’est lors des investissements. Il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre.

Agrandissement et installation d'un jeune

Laurent a commencé petit, avec 60 ha et 100 000 litres de quotas. Il a ensuite crée un élevage de vaches allaitantes, il en a une 50aine de têtes aujourd’hui. Deux membres de sa famille ont cédé leur ferme, cette opportunité lui a permit de s’agrandir d’un coup. Il produit 400 000 litres de lait et il estime que c’est une charge de travail trop importante pour une seule personne. On ne gagne pas forcément à s’agrandir. Il a remarqué que plus le rythme de travail est intense, plus on a de chance de faire de grosses erreurs. Son objectif aujourd’hui est d’installer un jeune (son neveu), et de vivre convenablement à deux sur l’exploitation.

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