Biodiversité et rendements ne sont pas incompatibles

Gestion des terres et du travail

Maxence ne laboure plus ses terres depuis plus de 25 ans. Cela lui permet d’être en accord avec sa volonté de gérer durablement les sols. Parallèlement, il tient à la rotation des cultures, qui est un bon moyen d’agir sur les maladies ou l’enherbement, mais aussi d’étaler son temps de travail au moment des récoltes. L’objectif visé est de limiter au maximum les intrants : il pourra vous expliquer comment il y est parvenu, en réintroduisant par exemple des légumineuses, source naturelle d’azote. Ces orientations l’ont conduit à raisonner au maximum ses interventions, sans pour autant nuire à la rentabilité de l’exploitation.

Biodiversité

Maxence fait partie de l’Observatoire National de la Biodiversité. I l a aménagé ses terrains dans l’objectif de préserver cette richesse. Vous pourrez par exemple constater la présence de bandes enherbées ou de buissons autour de ses champs.
Ses observations régulières permettront d’adapter les pratiques en fonction de l’évolution de la biodiversité locale. Maxence pourra vous expliquer comment il procède : prise en compte de la même parcelle d’une année sur l’autre, mise en place d’abris pour les animaux… La campagne environnante est analysée à partir de l’observation de populations de vers de terre, de papillons, ou d’abeilles. Ces constatations font ensuite l’objet d’une synthèse nationale.

Agroforesterie

En vrai passionné de sylviculture, Maxence s’est lancé dans l’agroforesterie. Il a planté 7 essences différentes, peu répandues dans la nature, comme des cormiers, des pommiers ou des poiriers sauvages. Il pourra vous parler de sa démarche plus en détail, notamment les points positifs comme l’effet brise-vent, le rôle dans la vie des animaux, ou encore les avantages économiques. Mais aussi des aspects à prendre en compte comme le rythme de croissance des arbres, qui aura une influence sur leur orientation.