Avoir les moyens de se nourrir

Agriculture paysanne

Michel et Annick sont éleveurs de bovins viande sur un cheptel de 40 vaches, qu’ils vendent à un vendeur itinérant . Ils trouvent que le métier n’est pas assez rémunérateur et que lorsque l’on est une ferme de petite taille, on a intérêt à faire soi-même autant que possible.
C’est ce qui les pousse à l’autoconsommation pour l’alimentation animale mais aussi pour leur alimentation. Ils ont un potager, un verger (noyers, pruniers, pommiers et un cerisier), ils font leur bois de chauffage et ils possédaient même des ruches.

Diversification

La région a connu avec la mécanisation, la disparition d’un grand nombre de vergers. Aujourd’hui, Michel est encore très attaché à son verger et notamment à la production de pommes. Il possède une trentaine de pommiers. De même, il porte une grande importance à produire du cidre et du jus de pomme, qui étaient les boissons traditionnelles avant l’arrivée des boissons industrielles. Il produit également du vin de pissenlit. Il vend ses produits sur les foires ou sur les brocantes. C’est pour lui une passion et c’est un revenu complémentaire pour la ferme non négligeable